A cheval le long du canal, à travers les roseaux, les champs, les marécages, les rivières même, avec de l'eau jusqu'au poitrail (des chevaux) au milieu des taureaux...
Nous étions quatre seulement, Benjamin du haut de ses sept ans n'était pas le moins courageux. Son cousin, un grand cousin attentionné, nous a tout expliqué sur les traditions
camarguaises - bien différentes de la corrida espagnole - qui n'imposent au taureau que sa marque brûlante sur le cuir épais de sa peau, et la course à la cocarde dans l'arène... Nous avons
vu les jeunes toros de trois ans qui n'avaient jamais vu de chevaux, les belles vaches noires aux cornes pointues qui nous regardaient, tête haute, avant de se détourne. et même une seconde
l'éclat turquoise d'un martin-pêcheur.
Mais n'allez pas croire que je passe mon temps à me balader... Il était sept heures du soir quand j'ai lâché mon clavier, après une longue après midi d'écriture stimulée par le retour de Calouan dans le studio d'à côté. et par la découverte d'une pianiste de jazz géniale : Hiromi.
Plus un nuage ce matin, l'air est frais, j'ai entendu Calouan partir et revenir de son jogging matinal, il est grand temps de s'y remettre...