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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 20:26

La mort de Ghislaine et Claude, les deux journalistes de RFI a vraiment boulversé tout le monde ici. Depuis hier soir, chacun vient m'exprimer sa tristesse. "Je n'ai pas dormi de la nuit", me dit Fanta. Tous étaient familiers de la voix de Ghislaine sur RFI. "C'est comme si j'avais perdu ma grande soeur", me dit un autre.

Ce matin, départ à 6h30 de Bagala. L'air est délicieusement frais.

Sur RFI, on revient en boucle sur l’évènement Une manifestation silencieuse est prévue cet après midi par les journalistes bamakois.

Nous tournons dans les encombrements pour récupérer les comédiens et aller au CICB où doivent être tournées les prochaines scènes. Enfin nous arrivons, deux bonnes heures plus tard.

Le lieu est majestueux, décoré de grandes statues animalières

Mais à peine arrivés, nous apprenons qu'il faut repartir car il est impossible de tourner ici ce matin pour des raisons de sécurité : Bhan Kimoun le secrétaire des Etats-Unis et madame Zouma, présidente de l'Union Africaine sont attendus pour une conférence suite aux assassinats de Kidal.

Il n'y a plus qu'à repartir. Les scènes prévues pour ce matin ne pourront pas être tournées avant le 10 novembre semble-t-il.

On arrive une heure plus tard chez Ami, alias Genova, alias Aïssata, la belle au boubou jaune. Le rendez-vous avec les figurants pour la prochaine scène est fixé à 13h, il faut donc les attendre. Encore une demi-journée de perdue sur un tournage de 7 semaines...

Vers 11h, le petit déjeuner qui s'était égaré entre Kabala, le CICB et la maison d'Aïssata arrive enfin. Il est le bienvenu!

Les techniciens préparent le plateau. Il faut transformer le salon pour y accueillir les invités du candidat, aménager la lumière.

Je profite de ce temps libre pour lire le scénario que m'a confié Pinda Diakaté, maquillage sur le tournage, mais aussi comédienne et technicienne du cinéma. Si je savais..Le propos avoué du film est de sensibiliser la population au risque du sida mais aussi de le rassurer pour l'aider à en affronter l'existence : en se soignant on peut vivre avec le sida et donner vie à un enfant seronégatif.

L'histoire met en scène deux épouses, l'une sérieuse et généreuse, l'autre dévoyée. La fin laisse penser que l'enfant seronégatif, adopté de grand coeur par la première épouse en même temps que sa mère fera de cette dernière une épouse aussi sérieuse que la première, et un mari heureux entre ses deux femmes.

J'espère qu'elle obtiendra l'aide financière demandée!

ci-contre Pinda et son petit amoureux!

Aïssata me fait visiter son étable

Dans la grande salle,on continue à préparer le plateau. Les comédiens se sont posés ici et là.

Cheik Omar travaille sur le scénario, avec Fanta. Sarah s'est cachée sous le grand chapeau de Fanta, De dos, Ibrahim prépare lui aussi sa prochaine scène.

La chaleur commence à monter. Il est midi. Le mari d'Aissata m'apporte un café, un vrai, un expresso maison. Puis c'est Sidiki qui m'apporte un thé, bien serré lui aussi.

Je suis délicieusement bien sur cette terrasse... J'entends dans mon dos les voix des techniciens qui organisent le décor du salon.

La chaleur commence à monter. Il est midi. Le mari d'Aissata m'apporte un café, un vrai, un expresso maison. Puis c'est Sidiki qui m'apporte un thé, bien serré lui aussi.

Le déjeuner suit de près le petit déjeuner....

mais je vous raconterai la suite plus tard. Pour ce soir il est trop tard, tout le monde est couché... je vais en faire autant

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