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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 09:16

Un vrai café.

 

Il faudra bien ça pour démarrer une nouvelle journée.

Ecrire un roman policier pour moi, c'est un peu comme mener une enquête (dans les romans - en vrai je ne sais pas). Aller à la lueur de l'intuition vers une fin connue : faire apparaître au grand jour la vérité. Un peu de vérité,  sur un coin de "l'âme humaine"

C'est aussi aller dans l'inconnu d'un genre où je ne me suis risquée qu'une fois, et encore nous étions deux (Mortel coup d'oeil, avec Claire Ubac)

 

Bref, c'est difficile.

et puis je ne reconnais pas le pays qui m'a accueillie l'année dernière. L'absence d'Annick et de la littérature tauromachique qu'elle m'avait prêté.

Le vent qui martyrise les lauriers.

Les matins frais.

 

fraîcheur du matin. mélancolie du soir

 

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 11:02

 

Est-ce l'orage de cette nuit ?

 

Je me suis réveillée à 4h du matin, la tête pleine de sombres pensées.

 

Alors je me suis plongée dans le roman de Zoya Pirzad C'est moi qui éteins la lumière . Une Arménienne aisée en Iran aujourd'hui, sa vie quotidienne de femme mariée avec ses trois enfants, ses voisins, sa mère et sa soeur, une Bovary inversée, "personnage tchekhovien" dit le rabat. Personnage extrêmement attachant, qui ouvre comme une fenêtre sur un paysage contemporain. Et tout l'art de l'auteur de nous faire frôler le drame, celui intime des couples, celui de la misère et de l'injustice sociale.

 

J'étais décidée à ne pas me lever aujourd'hui, et puis j'ai fini mon roman et voilà que les nuages se dissipent

 

Alors je retourne devant mon écran.

Pousuivre, il le faut bien, comme le disait ce matin obstinément une mésange.voyageenfrance 459

 

 

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 09:08

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A cheval le long du canal, à travers les roseaux, les champs, les marécages, les rivières même, avec de l'eau jusqu'au poitrail (des chevaux) au milieu des taureaux...

Nous étions quatre seulement, Benjamin du haut de ses sept ans n'était pas le moins courageux. Son cousin, un grand cousin attentionné, nous a tout expliqué sur les traditions camarguaises - bien différentes de la corrida espagnole -  qui n'imposent au taureau que sa marque brûlante sur le cuir épais de sa peau, et la course à la cocarde dans l'arène... Nous avons vu les jeunes toros de trois ans qui n'avaient jamais vu de chevaux, les belles vaches noires aux cornes pointues qui nous regardaient, tête haute, avant de se détourne. et même une seconde l'éclat turquoise d'un martin-pêcheur.

Mais n'allez pas croire que je passe mon temps à me balader... Il était sept heures du soir quand j'ai lâché mon  clavier, après une longue après midi d'écriture stimulée par le retour de Calouan dans le studio d'à côté. et par la découverte d'une pianiste de jazz géniale : Hiromi.

Plus un nuage ce matin, l'air est frais, j'ai entendu Calouan partir et revenir de son jogging matinal, il est grand temps de s'y remettre...

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 10:42

j'aurais voulu vous montrer le vent qui secoue les branches et retourne les feuilles

j'aurais voulu écrire en dessous des photos et non pas au- dessus (rectif : j'ai réussi à remonter la photo...)

j'aurais voulu vous faire entendre Jim Morrisson chanter people are strange que j'écoute en boucle depuis ce matin

j'aurais voulu...

mais le curseur ne m'obéit pas, le vent reste invisible hors des mouvements et des bruits qu'il entraîne

et mon roman piétine...

Et vous, que faites-vous, existez-vous ?

 

 

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 12:00

 

 

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Nerveux, son cheval danse sous l'éperon, elle reste droite et ferme, émouvante sous son chapeau ...

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Les danseuses opposent leurs couleurs à l'austérité et à la rigueur des caballeros...

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tout finit par un feu d'artifices,

 

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mais la vraie beauté n'est -elle pas avant, ou après...

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 11:06

L'orage est passé aussi par ici, énervant les moustiques, les chevaux et leurs cavaliers (et cavalières). Bien nerveuses les cavalières aux épaules maigres qui nous servaient de guides... mais oublions la nervosité pour ne retenir que cela qui a bouleversé Calouan : la magie de faire corps avec un cheval à travers sable, terre et marais...

Le vent souffle encore mais le soleil est revenu.

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 09:01

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Quand nous avons quitté Le Saintes-Maries de la Mer, hier soir vers minuit, nous étions passablement secouées pour le gamin : Marty, un des 7 ou 8 azeteurs qui ont défié les taureaux  dans les arènes des Saintes-Maries-de-la-mer.

Il devait être 23h30 quand il s'est fait coincer par le taureau, écraser contre la barrière.

Il est resté au sol, la tête dans le sable, le corps replié en foetus. Autour de lui, on se pressait, , dans l'étroit couloir entre l'arène et les gradins dans lequel plusieurs fois les taureaux se sont embarqués, sautant par dessus les barrières rouges. Encouragé par son entraineur, il a fini par se relever en grimaçant et il s'est traîné, soutenu de droite et de gauche, jusqu'à la porte basse marquée "infirmerie". Un nouveau taureau est entré. Il ne restaient plus que 4 razetteurs. Un s'était tordu la cheville, un autre s'était fait mal au genou, un troisième s'était cassé un doigt...

La soirée avait commencé à 22h.

Léger comme des libellules, les garçons s'accrochaient d'un bond au bord des gradins. Lourd et rageur derrière eux, les taureaux restaient au sol, grattaient le sable de l'arène et mugissaient..P1040197.JPG

De beaux garçons, de beaux taureaux aux cornes emboulées. Il s'agissait d'attraper la minuscule cocarde rouge que les taureaux portaient entre les deux cornes.

Pour Calouan, un première. Pour moi aussi, car je n'avais pas assisté à ce type de course l'année dernière.


L'arrivée avait été délicieuse.

Nous avions fait une pause entre les étangs.

Au fait je vous présente Calouan.

P1040191.JPGCalouan au milieu des roseauxP1040194.JPG

 

 

Nous nous étions trempé les pieds dans l'eau, en regrettant un peu de n'être pas venues plus tôt pour nous baigner. et nous avions dîné à une terrasse de seiche et de calamrs, tandis qu'un gitan chantait en jouant de la guitare à la terrasse d'à côté.

Et puis nous étions allées aux Arènes.

 

 

 

Nous avons pris le chemin du retour. Encore un peu tremblantes.

Sur les arênes, la lune était rose et il n'y avait pas une étoile visible, à cause des puissants projecteurs qui éclairaient la scène, m'étais-je dit. Sur la route, il n'y avait guère plus d'étoiles, mais des bancs épais de brume que les phares teintaient d'orange.

Quand avons-nous commencé à douter du chemin ? Après le Château d'Avignon, je crois... Nous avons fait demi-tour, dans le brouillard, le vrai, et l'autre. Nous avons cru nous retrouver assez vite et le cauchemar a commencé un peu plus tard, tandis que nous roulions entre les roseaux, à travers d'épais nuages de brouillard, sur une route infinie sans qu'apparaisse jamais rien, ni maison, ni panneaux, rien qu'un nouveau tournant, une nouvelle nappe de brouillard. Par la fenêtre ouverte entrait un croassement de grenouille, ou autre chose, qui sait? L'air était moite et humide, si humide qu'il fallait régulièrement actionner les essuie-glaces... On a beaucoup ri... si si je vous assure... On s'est marrées comme des baleines (c'est bien connu que les baleines se marrent quand elles sont perdues dasn le brouillard au milieu des marécages.)

Il était une heure trente quand nous sommes arrivés "chez nous", au Diable...


Ce soir on y retourne, (on va faire une balade à cheval dans le domaine de Listel) mais là je vous laisse car il est déjà 10h du matin, et si je ne vous ai rien raconté tous ces jours derniers, c'est que j'étais trop occupée à démarrer un roman policier, moi qui ne sais même pas comment on appelle un gendarme (capitaine, lieutenant ..oui je suis en train d'apprendre.)

alors pour en savoir plus (le marché, les verres sous le micocouliers etc...) je vous renvoie sur le blog de Calouan.

Une dernière photo demafenetre.jpg vue de ma fenêtre

(puisqu'on ne voit jamais le monde que de sa fenêtre sauf peut-être à s'abandonner à la fée imagination)

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 15:31

vauvert2

Un an que j'ai commencé ce blog, pour donner aux amis des nouvelles de mon arrivée ici, à la résidence d'écriture des Avocats du Diable.

J'ai retrouvé ma chambre, le lit mauve et son soleil de fer forgé, les lauriers en fleurs, les hirondelles criardes et la terrasse sous les micocouliers, les vignes, les chevaux, et les petits hérons blancs.

Pas encore vu de taureaux, juste des affiches de corrida.

Rencontré Calouan qui sera ma voisine durant trois semaines. Chouette je sens qu'on va bien s'entendre toutes les deux...

Promis, j'irai faire quelques photos mais pour l'instant j'ai juste envie d'écrire, alors je vous balance une photo de l'année dernière, pour ceux qui ne l'avait pas vue, et les autres qui l'auront oubliée.

J'adresse un clin d'oeil tout particulier à Paul Zeitoun qui m'a accueillie l'année dernière, et j'en profite pour vous signaler la sortie de son livre : Les hommes en grippe.


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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 09:17

 

C'était à Pujaut fin mai avec Anne Slacik

Voir l'article dans le Midi librelink

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 12:27

 

 Ca y est, il est sorti, depuis le 20 mai en librairie...

Vivre ou mourir ?
Un jour, on se dit qu'on a le choix.
On devient grand.

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Mai 68. Les étudiants entraînent la France dans une révolution aussi poétique que politique. En marge de ces événements, Elise, jeune bourgeoise du seizième arrondissement et Vanessa, employée de banque, frôlent la mort, chacune à leur façon. Elles se retrouvent toutes les deux dans la même terminale, avec le bac en perspective, partageant la même passion pour la poésie, la même quête de liberté, la même faim de vie…
 
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